La voirie au 17° siècle
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Si, aujourd'hui,Saivres est un village coquet, sous l’ancien régime, il n’en était pas de même. La plupart des routes et chemins que nous connaissons n’existaient pas.

Dans la région saint maixentaise, les moyens de communication convenables étaient rares. Sauf la grande route royale de Paris à la Rochelle, bordée d'ormeaux séculaires plantés d'après les ordres de Sully, et d'un rang inférieur, la route partant de la Porte Chalon pour aller à Parthenay par Reffannes. Cette route fut tracée vers 1780. Auparavant, elle empruntait l'ancienne voie romaine que nous appelons "la route de Donia" et était devenue, en maints endroits, impraticable. Les autres chemins, n'étaient que des voies mal entretenues, sans largeur suffisante, difficiles pendant l'été et impraticables en hiver dont l'entretien était à la charge des habitants des paroisses environnantes. La route vers Augé, Champdeniers et Secondigny était à l'état embryonnaire . Pour parler clairement, elle revêtait la forme d'un sentier très étroit en maints endroits, cahoteux et malaisé.

Ces chemins, dont certains sont disparus, étaient des raccourcis pour les déplacements à pieds. Ils font aujourd’hui la joie des randonneurs et autres amoureux dela nature. Beaucoup de communes,on tendance à réhabiliter ces sentiers, si fréquentés naguère, pour les promenades ou randonnées pédestres.
Les ponts
Samuel Lévesque nous disait:  " Il y a trois ponts sur le ruisseau appelé le Geure, l’un appelé Monay...celui de Saivre, le troisième appelé Beauregard." Ce pont portait, auparavant, le nom de "Viault" qui, dans la région, signifiait "la vallée", à 350 m. au sud ouest de Beauregard. Il était à l'endroit où l'on passe aujourd'hui (d'après Hippault) à gué pour se rendre de la route de St. Maixent à Augé, dans les prés Clou, du Pont et de Piot. Ce pont fut détruit en 1690, après avoir donné passage pendant plusieurs siècles au grand chemin de saint Maixent à Champdeniers. On abandonna alors le fraguement de voie reliant la Liguaire au carrefour de Piot, et l'on pratiqua un chemin qui conduisait directement de la fontaine de Castarie à la garenne de Beauregard, là même où il s'amorçait à la vieille route d'Augé, grace à un pont neuf, dit "Pont de Beauregard", jeté sur la rivière. Ce pont servi à peine 175 ans. Vers 1865, il fut remplacé, près de là, par le pont actuel.

 

 

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Plantation de l'arboretum (Bois de la Coutancière 2009) --------------------------------------------------------------------------------chemin de l'arboretum
Tracé de l'ancienne route d'Augé jusqu'en 1690 et le pont "Viault" (en rouge) et chemin du moulin de Piot.

 

En 174O, selon Antoine Garan, le pont était " assez beau et bon ... ", mais fréquemment submergé au moment des crues de la Liguaire. Il le fut notamment le dimanche 9 janvier 1791, car à cette date, Louis Aymer, ci-devant, seigneur de la Chevalerie (St.Georges de Noisné), a écrit dans son journal d’émigration:  " A Beauregard, nous traversâmes les eaux débordées. Nous passâmes sans accident, mais non sans frayeur de nos chevaux ".Quant au fraguement de voie abandonné après la destruction du pont Viault, il n’est plus aujourd’hui qu’un simple sentier herbu que l'on appelait naguère "  chemin des meuniers" à cause de son voisinage avec le moulin de Piot.

 

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Ancienne route d'Augé "Chemin des meuniers"----------Enplacement approximatif du moulin de Piot

 

Le pont dit de " Maunay" donnait le passage au chemin reliant ST. Maixent à Parthenay. C'était l'ancienne voie romaine de Rom (Rauranum) à Nantes (Nantanum) . Situé à environ 4 kms de St.Maixent, il traverse un plan dit "des Cueilles", (au-dessus de la carrière), d'où l'on jouit d'un panorama admirable. D'après O. Hippault, on apperçoit les clochers de Niort, la forêt de l'Hermitain et Exireuil.

En 1912, la municipalité décide la construction du chemin vicinal n°3. Ce chemin est celui qui, de Chisseré rejoint la route de Donia en passant par Puymorillon. Auparavant, ce n’était qu’un sentier pédestre et on franchissait la rivière par une passerelle. Suite à la céation de cette voie, le pont de la " Digue " fut construit et la passerelle fut déplacée à Maunay où elle est toujours et souvent empruntée par les randonneurs.

 

Les passerelles

Sur notre commune, il n’existe plus que trois passerelles qui enjambent la Ligueure. Il y a peu près un siècle, il en existait cinq. Avant les moyens de locomotion que nous connaissons, les habitants des campagnes se déplaçaient à pied et le plus court chemin, étant la ligne la plus droite possible.
A l’origine, ce n’était que quelques planches jetées en travers du ruisseau qui bien sûr étaient emportées à chaque crue, très fréquente l’hiver.
Avec le temps, ces planches ont été remplacées par des ouvrages plus sophistiqués qui malgré tout, subissaient des dégâts pendant les grandes crues d’hiver. Récemment, les passerelles existantes les plus touchées, ont été surélevées et reconstruites solidement et le barrage de la Touche Poupard limite sérieusement l’effet néfaste des crues.
La passerelle de " La Cailletière " sur le chemin de St.Maixent (terrain de manoeuvre) permet l’accès à Teindeur, La Couture, Vix, Lugné, etc. Elle est placée sur un circuit de randonnée très fréquenté.

La passerelle de " La Coutancière " peu utilisée depuis plusieurs décennies du fait des chemins bouchés par la végétation et du passage sur terrain privé vient d’être reconstruite en béton après l'aménagement de la vallée. Du parking, aire de repos et de pêche, aujourd’hui elle permet le passage de la rivière pour accèder au circuit de randonnée et à l'arborétum. Elle est sur le chemin de St.Maixent (La Croix Neuve) au Blanchard, l’Ormeau Michaud, Combré etc. En 1898, l’agent voyer fait part au Conseil du mauvais état des passerelles de la Digue et de la Coutancière qui sont devenues très dangereuses. Un devis est établi pour une somme de 320 francs. La subvention du département sera de 84 francs.

La passerelle de " Maunay " n’est ici que depuis 1912. Elle était ,auparavant à la place du pont dit de la " Digue " et donnait passage aux voyageurs à pied venant de Puymorillon, Chisseré etc., allant vers St.Maixent. Ce passage rejoignait celui venant de la Coutancière au carrefour de l’Audouinière et de l’actuelle route de Puymorillon. D’après les écrits, ce passage était très fréquenté. Avant la création du pont sur la voie allant de la route de Donia à Chisseré, les véhicules venant de Puymorillon, si le passage à gué n’était pas permis du fait des crues, devaient passer par la Coutancière et le Magnoux ou par le Blanchard.
Peu de temps après son installation à Maunay, les crues entraînent un arbre appartenant à Mr. Desré marchand de bois du Cotolet qui endommagea gravement deux piles de soutènement. Après une consolidation provisoire en attendant la baisse des eaux, la reconstruction s’effectua en 1913.
Au cours de l’été 1912, il fut procédé à la pose d’une passerelle au bas des coteaux de la Bernatière. Monsieur Taunay propriétaire des terrains fit don d’un chêne pour sa construction. Cette passerelle permettait le passage des piétons venant du nord de la commune et du sud de St.Georges de Noisné se dirigeant vers Exireuil ou Nanteuil.
Il existait également une passerelle dans le bas de Perré. Elle était située en droite ligne de Perré à Crezesse et permettait le passage sur la Ligueure des voyageurs venant de Perré, Mautré, Lugné, Augé etc. se dirigeant vers Azay. En 1913, elle fut emportée par les eaux. Le propriétaire du terrain sur lequel elle débouchait, demanda son déplacement pour permettre un passage le long d’une haie au lieu d’un passage à travers champ pour rejoindre la voie publique. Cette passerelle fut déplacée et faite d’un tronc d’arbre fendu en deux et jeté sur le ruisseau. En 1928, elle est signalée de nouveau en mauvais état. En 2010, la municipalité décida de la réhabilité . C'est chose faite, le chemin a été débouché et nettoyé, ( il est accessible par le chemin dit "Des rivières" qui va du lavoir de Perré à la route d'Augé )une passerelle neuve mise en place qui permet à ce sentier pédestre d'accèder sur la commune d'Azay qui devra en aménager la sortie. Elle n'est pas encore en service.

 

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Passerelle de la Cailletière---------------- Passerelle de Maunay

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Passerelle de la Coutancière---------------------------------------------------------Maunay vers 1935

Nouvelle passerelle de Pairé/Crezesse

 

Les moulins à eau

Samuel Lévesque, nous parlait de trois moulins à eau à une seule roue situés sur le ruisseau appelé " Le Geure ". L’un appelé de " Maunay " était situé au lieu-dit le Pont de Maunay.
Le second était plus en amont, se situait vers le village de Donia à une faible distance au dessus du confluent de la Ligueure et du ruisseau de la Blanchardière. Nous ne connaissont aucun écrit concernant ce moulin.
Le troisième, moulin dit dePiot ", se trouvait entre le Pont et Castarie, quelques vieilles pierres sont toujours là. Les traces sont visibles, les biefs en particulier. Présentement, l’emplacement des anciennes constructions du moulin de Piot et ce qui en dépendait sont la propriété de la famille Redien et figure au plan cadastral de la commune de Saivres sous les numéros 21 et 398 de la section D(ancien cadastre). En 1710, il était exploité par Jacques Dupuy, mari de Louise Miguault. Un demi siècle plus tard, c’était François Desré, meunier, et Louise Guay, sa femme, qui le tenaient. En 1774, son maître était un nommé Buzard de St.Maixent, puis il passa aux mains de Jean Vascher, meunier.

 

 

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Ancienne route d'Augé ______________Ancien chemin de Piot

 

 

Le 6 décembre 1774, on trouve ce dernier demeurant au " Moulin de Piot ". Il reconnaissait devoir " à demoiselle Marie Devallée, veuve du sieur Charles Vincent, demeurant à Ste.Néomaye, la rente foncière, annuelle et perpétuelle de deux charges de blé valant seigle, chaque charge composée de huit boisseaux, mesure de l’abbaye royale de St.Maixent, bon grain, pur, nouveau et marchand, à cause et pour raison dudit moulin Piot, ses appartenances et dépendances consistant en deux chambres basses, l’emplacement du moulin, la meulange (mise en oeuvre des meules d’un moulin et le produit de leur travail), roues et autres garnitures, une grange, une écurie, un petit toit, chaussée et îlot, plus une ouche touchant de trois parts à l’égout de l’eau de la chaussée et d’autre part au jardin dudit moulin, plus un petit jardin entouré de trois parts de l’eau du Ligueure et d’autre part, touchant aux bâtiments ci-dessus, plus un petit pré dans la prairie de Piot, contenant d’un bout à l’eau dudit moulin, plus un pré contenant une quartolée ou environ, touchant de trois parts à l’eau dudit moulin, et d’autre, au pré de la seigneurie de Villaine..., laquelle rente de deux charges de blé seigle était payable annuellement à la St.Michel ". A cette époque, le moulin tombait de vétusté. Jean Vacher, n’ayant pas les moyens de le restaurer, aussi, le remplaça t’il par une petite huilerie, mais ses affaires ne prospérèrent pas. Dès lors, lui et son épouse, " demeurant à Piot où autrefois était un moulin à blé, et hors d’état de le rétablir, comme aussi d’acquitter les arrérages échus de la rente foncière de huit boisseaux de seigle due, sur ledit lieu moulin de Piot aux héritiers de feu Marie Devallée, supplièrent ces derniers de recevoir l’exponsion (acte par lequel le détenteur d’un bien chargé de rente ou de redevance foncière, l’abandonnait en faisant remise à celui auquel la redevance ou la rente était due) desdits domaines ." Ce que le dit Claude Vincent a accepté par des vues de charité. En conséquence, le 11 mai 1776, il ont abandonné aux dits seigneurs et demoiselles Vincent la jouissance desdits domaines. Vingt jours après, Piot échut à Marie Magdelaine Vincent qui l’annexa à sa métairie de la Cour de Vix et ordonna la démolition des bâtiments qui eut lieu vers 1780.
Quant au moulin du Pont de Saivres que beaucoup d’anciens de la commune ont connu, est plus récent. Il a du être construit vers le milieu du 18° siècle car il figure, ainsi que les trois autres, sur la Carte de Cassini. Il a cessé toute activité après la guerre 1939-1945.

 

sources et Les lavoirs

La commune de Saivres est située dans une région où coulent de nombreuses sources. Presque tous les villages ont leur source, leur lavoir et abreuvoir. Dans la commune, il en existe 24 dont cinq sont privés et appartiennent aux villages de Russay (il est noyé dans les ronces au bord de la route de Puymorillon ) , l’Herbaudière ( au milieu d'un champ), Teindeur (au pied du rocher), la Mardière (la source alimente maintenant un étang). La Coutancière (source privée à fort débit dite de "Rocheguin" qui donne naissance à un ruisseau de quelques centaines de mètres et qui se jette dans le Chambon à la Petite Coutancière ).
Lavoirs communaux de : St.Pierre - Du Magnoux - Du Pont de Saivres - De Pouillet - De la Briaudière - De la Bernatière - De Castarie - De Verrières - De Perré - De Vix - De la Voûte - De Lugné - De Lugné Rétive - De L’houmeau - De la Métiverie - De Chisseré - De Pissot/Puymorillon - Source des Vallées (puisage)qui donne naissance à un petit ruisseau d'un kilomètre environ et qui se jette dans le Chambon au Pont de Maunay- La Fragnelière (puisage et abreuvoir)-

Les structures de certains ont disparu, notamment celui de la Bernatière, de Castarie, à la Voûte, il a été remplacé par un bassin en pierres apparentes . Pour se rendre au lavoir de Lugné-Rétive, prendre le sentier de Rétive, le lavoir de Vix est alimenté par la source du lavoir de Teindeur. Mais tous les emplacements en reste, néanmoins, propriété communale et plusieurs sont encore à rénover.

En 1905, presque tous les lavoirs sont en mauvais état. Mr. De Jouslard demande des réparations au lavoir de Chisseré. Mr. Gilbert demande des pavés devant l’abreuvoir de Lugné. Mr.Martin demande l’agrandissement de l’abreuvoir de l’Houmeau. Mr. Souché des réparations au lavoir de Paunay. Mr. Brard signale le mauvais état du lavoir du Cotolet. Tous ont été réparés et aménagés. La politique de couverture des lavoirs a commencé en 1907 par souscription des habitants utilisateurs. La commune accorde, devant la bonne volonté des habitants, une subvention de 150 francs. Du fait de la guerre de 1914-1918, tout les projets ont été abandonnés et ne seront repris qu’en 1919.
Le lavoir du Magnoux a été couvert fin 1911 grâce à une souscriptions des habitants utilisateurs avec une subvention de 200 frs. accordée par la commune. Les barres métalliques à linges datent de 1914.
En 1902, il a été signalé l’état déplorable de la fontaine de Pouillet. La commune décide une réfection totale en la déplaçant d’une cinquantaine de mètres vers le fond de la vallée en y adjoignant un lavoir et un abreuvoir. Pour ce, l’achat de deux ares de terrain fut nécessaire. Le terrain communal autour de la fontaine, fut vendu à Victor Boinot, mais dans l’acte de cession, la commune conserve un droit de regard à la fontaine et à l’écoulement.
En 1919, le lavoir de Lugné Rétive reçoit un dallage en ciment et un pavage de l’abreuvoir. La fontaine de St.Pierre, est également, en 1921, cimentée ainsi que le lavoir et l’abreuvoir.
Les lavoirs de la Bernatière et de Chisseré sont couverts en 1921, celui de Verrières, en 1923.
Depuis plusieurs années, les habitants de la Briaudière réclament un lavoir et un abreuvoir, car ils doivent se déplacer à plus de deux kilomètres Le creusement d’un puits est décidé, en 1921, pour alimenté ce lavoir. Le puisatier Turpault est contacté pour creuser ce puits dont la profondeur ne devra pas excéder six mètres de profondeur. Ayant abandonné les travaux, c’est le maçon Aubert qui continue. Un filet d’eau est trouvé à trois mètres cinquante avec un débit de 150 litres heure. Le devis, pour la canalisation en plomb, la construction du lavoir et de l’abreuvoir est de 7400 francs.
L’emplacement des lavoir et abreuvoir a été acquis de Gabriel Lombard, 70 mètres carrés, pour la somme de 140 francs. L’emplacement du puits a été acquis de Jeanne Vileneuve, 24 mètres carrés pour la somme de 36 francs.
" Cet achat a été fait, afin que plus tard, personne ne puisse contester cette propriété communale ".
En 1928, un conseillé municipal, demande le cimentage des bords du lavoir de Castarie ainsi que du canal d’adduction de la fontaine.
Le maire informe le Conseil, de l’achat d’une pompe à gros débit, pour permettre aux usagers du lavoir de Chisseré de le remplir quand il est à sec. La fontaine ne coule pas dedans quand les eaux sont courtes. Le lavoir du Pont de Saivres est couvert.

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Lavoir de Vix-avant 2009------------------------------------ et après rénovation----------------------------------------- lavoir rénové du Pont de Saivres

 

 

1929: Des pompes à grand débit sont prévues, en septembre, pour les lavoirs de St.Pierre et Castarie, à cause de la grande sécheresse.

En 1931, une enquête est faite sur la nécessité de faire un abri au lavoir de la Bernatière.
Depuis 1985, la municipalité, dans esprit de conservation du patrimoine, mène une politique de réhabilitation de ces édifices. Ont été rénovés et embellis les lavoirs de: Perré, Magnoux, St.Pierre, Pont de Saivres, Pouillet, Verrières, Lugné, Pissot, à la Voûte, une belle fontaine avec bassin a été aménagée en remplacement de l’ancien lavoir. En 2011 les lavoirs de Chisseré et de l'Houmeau vont être refait. Cette politique va être poursuivie en fonction des finances communales.

 

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Fontaine de la Voute --------Source et lavoir de Teindeur (privé)

 

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Lavoir de Chisseré------------------------ --reconstruits en 2011-----------------------Lavoir de l'Houmeau

Les moulins à vent

Un moulin à vent était situé près de St.Maixent au lieu dit " La plaine du Moulin " territoire de la ville de St.Maixent où sont approximativement les constructions de la rue E.Zola.
Le deuxième, entre Puymorillon et le Blanchard sur les hauteurs. Ce moulin appartenait ainsi que le moulin à eau du Pont de Maunay à la famille Boureau bien connue par les anciens de Saivres.
Le troisième à la Renolière appelé moulin de " Coutard ou de Mautré ", il dépendait d’un moulin à eau situé à Coutard près d’Augé sur le ruisseau de Cressendelle. En 1835, il appartenait à une dame Gachet.
O.Hippault dit:  " ...En se dirigeant vers Mautré en suivant le chemin de Vougné à Valette, on aperçoit au milieu du village de la Renolière, un moulin à vent en ruine. C’est l’ancien moulin de Coutard, qui, il y a peu d’années était encore bien conservé. Une inscription gravée au dessus d’une de ses portes nous révèle sont origine:
des deniers de Michel Quinault
"  j’ai été bâti comme il fault
par Jean Fayabeau -M-
j’ai été fini le 27 mai 1807
par Pierre Sicot.
Hélas! le pauvre moulin quoique construit solidement, n’a pas tourné un siècle, et depuis plus de trente ans, son tic-tac est remplacé par hululement des chevêches qui y ont installé leur pénates ".
 

 

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