Edifices et objets constituant le patrimoine communal
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La place de Saivres vers 1900. A droite, l'ormeau de la Liberté,à gauche on aperçoit la croix de mission et son socle. En arrière plan, l'église (photo en mauvais état)
L’église
Comme la plupart des édifices religieux, l’église de Saivres ne fut pas implantée en ce lieu par hasard. Elle fut, très certainement construite sur l’emplacement d’un temple gallo-romain qui, lui-même repose sur des fondations gauloises. L’étude archéologique de beaucoup d’églises et de cathédrales, le prouve. Les sanctuaires gaulois et gallo-romain étaient très nombreux. Les buttes et l’eau avaient un caractère sacré. Saivres, sur une colline, avec de nombreuses sources, surplombant un ruisseau, était un lieu privilégié. La christianisation, dans le but de faire disparaître les cultes païens, remplaça les temples par des églises sous la protection de saints.
En l’an 1080, l’église St.Pierre qui s’élève sur la pente du coteau dominant la Ligueure, avait été donnée à l’abbaye de Maillezais par un nommé Dodo ou Dodon et ses frères.
Construite au XIII et XV° siècles, elle aurait remplacé une église fortifiée d'étendue identique édifiée vers le 10ème siècle avec un pavage en cailloux et un clocher faisant office de tour de défense. Endommagée une première fois au cours de la guerre de Cent Ans et remise en état tant bien que mal, elle fut de nouveau ruinée par les protestants en 1568. Sa destruction ne laissa qu'une partie des murs. Elle fut reconstruite vers 1579 et un nouveau clocher vint s'appuyer sur l'ancien où l'on pouvait se rendre par la chapelle de St. Maur. Il est probable que c'est à cette époque qu'elle passa sous le vocable de Saint Pierre.
En 1557, en présence du curé Michault Estivard et des notaires Fouquet et Bérard de St.Maixent et de Ste.Néomaye, il avait été procédé à l’inventaire des objets et ornements sacerdotaux.
Onze ans plus tard, en 1568, alors de que de nombreux sanctuaires, en un temps de grandes violences, étaient pillés par les huguenots, les procureurs et fabriqueurs de la paroisse, avec l’assentiment du desservant, confièrent les meubles et les objets liturgiques au sieur Pierre Migault, de la Cour, afin qu’il les mette en lieu sûr.
En 1578, les habitants assemblés décidèrent de vendre une pièce de terre d’une boisselée, appartenant à la paroisse, afin d’en employer le produit à rebâtir l’église " présentement ruinée".
Elle fut de nouveau profanée en 1793, et en partie reconstruite et agrandie de 1874 à 1878 d’après les plans et sous la direction de M.Bergeron.
Avant la révolution, un grand nombre de personnes y furent inhumées, entre autres, la plupart des archiprêtres de St.Maixent qui étaient tous curé de Saivres, Isabeau de Verrière dame de la Tine qui vivait à la fin du XIII° siècle dont nous allons reparler, et bien d’autres personnages importants de la commune. (L'archiprêtré de Saint Maixent dépendait, d'après le pouillé de l'évèque Gauthier de Bruges au début du XIV° siècle de l'archidiaconé (archidiaconatus Briocensis) de Briançais ou Brioux).
Aujourd’hui, il est difficile d’imaginer la conception de l’église du 13° siècle. Cependant la partie gauche en regardant l’autel, une partie du clocher et le portail d’entrée sont de cette époque.
Sous le clocher, on peut admirer une porte avec un magnifique linteau sculpté. Pour accéder aux cloches, on emprunte un escalier à vis en pierre qui a du être construit au XVI° siècle. Auparavant, cet accès se faisait par des échelles sur trois niveaux dont on peut en voir l’emplacement.
On peut également y voir l’autel saint Maur de la chapelle Andrault. Cette chapelle était implantée dans l’ancien cimetière de St.Maixent mais faisant partie de la paroisse de Saivres. L’autel dû être rapporté ici lors de la cession d’une partie de la commune à ladite ville de St.Maixent en 1911.
Toujours dans la partie gauche de l’église, le gisant d’Isabeau de Verrière dame de la Tine datant du 13° siècle. Après avoir été un certain temps placé sous le clocher, sur décision du conseil municipal, en a été extrait, nettoyé et replacé à l’endroit où il était auparavant et où sont censés reposer les restes de la défunte.
Les cloches ont été baptisées en 1869 et se nomment Pauline Charlotte et Marie Louise.
La chaire à prêcher est importante et dâterait du XVIIème siècle et vint compléter la décoration de l'église. So abat-son en forme de couronne royale aux armes de l'abbaye confirme Saivres en sa dépendance.
On peut prétendre que le choeur et la sacristie ne furent construits qu’au 19° siècle au moment où elle fut agrandie et embellie. Auparavant, le clocher possédait un portail à deux vantaux donnant sur l’extérieur. Cette ouverture murée, donne actuellement dans le choeur et le gond d’un ventail est encore en place.
Dans la sacristie, on peut admirer, encastrée dans le mur, une pierre dans laquelle ont été creusées trois niches, deux côtes à côtes de cinquante centimètres de hauteur, et vingt six centimètres de largeur. L’une au bord mouluré et l’autre à feuillure pouvant recevoir une petite porte ( peut être un tabernacle.) Au-dessus et au centre une autre petite niche de 15 sur 10 cm encadrée par deux croix de Malte. A côté, une pierre creuse encastrée dans le mur, est un ancien bénitier. Visible de l’extérieur, une fenêtre à meneaux. Dans le mur de droite, deux placards dont la base repose sur des pierres creusées en bénitier. Au-dessous, un morceau de colonne a servi à l’édification du mur. Tous ces objets proviennent, sans doute, de la démolition avant la rénovation et modification l’église.
Les vitraux du choeur sont un don de Pierre Louis Richard et portent la date de 1879. Le vitrail de gauche représente saint Ludovic, ceux du centre, saint Pierre et saint Paul, celui de droite, saint Charles Borromée.
D’après les plans présentés par monsieur Bergeron architecte, la sacristie sera adossée au mur latéral ouest, surhaussement du mur latéral Est ainsi que celui de la façade dont le pignon sera recouvert d’un bahut surmonté d’une croix et construction d’une voûte lambrissée.
Le dallage du sanctuaire est prévu ainsi que les marches à son entrée, l’ouverture d’une rosace dans la façade, vitraux des ouvertures à l’Ouest, fenêtres du sanctuaire et rosace. Réaliser deux contreforts en façade.
Monsieur Richard de Saint Maixent s’engage à faire faire à ses frais le dallage de l’église. Mademoiselle Julienne Pauline Danvilliers fait un don de 547,40 francs pour aider aux réparations.
Dans le mur latéral à reconstruire, il sera ménagé des arcades semblables à celles de gauche que l’on bouchera par des murs de 0,50 m et que l’on ouvrira plus tard si les ressources de la commune permettent de construire ce bas-côté.
L’épaisseur des murs est de 1,70 m et la hauteur de la nef est de 7,50 m.
Le devis des réparations s’élève à 12000 francs.
-Les niches de la sacristie
Bénédiction des cloches
- " Aujourd’hui, deuxième jour de septembre 1759, nous, archiprêtre de St.Maixent et curé de Saivres, en conséquente de la commission adressée par Monsieur l’abbé de saint Aulaire, vicaire général de Monseigneur l’évesque de Poitiers avons fait la bénédiction des deux cloches de cette église dont la grosse a été nommée Marie par Monsieur Laurent François Daguin seigneur de la Roche Nesde, conseiller du Roy, maire perpétuel et capitaine de la ville de St.Maixent et Dame Marie Catherine Vierfond épouse de Monsieur Etienne François Boulay seigneur de Monteru, conseiller du Roy, en l’élection de St.Maixent, et l’autre cloche a été nommée Pierre par Mondit Boulay de Monteru et Dame Marie Louise Brunet épouse du Mondit sieur Daguin de la Roche soussignés.
Signé:
M.L. Brunet, Daguin, Marie Caterine Vierfond, Boulay Monteru,
Brissonnet archiprêtre de St.Maixent curé de Saivres. "
Ces cloches, n’ont été en service guère plus d’un siècle. Il est probable, comme beaucoup d’autres, qu’elles furent fondues à la Révolution pour faire des canons. Celles qui sont dans le clocher actuellement portent la date de 1869.
Les cloches actuelles
Le clocher de l’église, possède deux cloches qui ont été fondues par Bollée et ses fils fondeurs accordeurs au Mans.
La plus grosse cloche porte l’inscription: " Gloire à Dieu ". L’an de Grâce 1869 Pie IX pape Louis Edouard Pie ev. de Poitiers ER.Clochard curé de Saivres j’ai été nommée PAULINE CHARLOTTE par Mr. Charles de Jouslard maire et ma marraine Melle. Pauline Danvilliers."
La plus petite porte les mêmes inscriptions préliminaires: ... J’ai été nommée MARIE LOUISE par mon parrain Mr. Louis Moreau prop. Cultivr. et ma marraine Mme.Marie Coutineau femme Chaigneau."
Bénédiction d'une croix dans le bourg
" Le
vingt huitième jour de novembre mil sept cent soixante a été bénie une très
belle croix sise sur un calvaire de cinq pieds d’élévation et de quatorze pieds
en quarré, construit dans le plan du bourg à la fin d’une mission donnée par
les Révérends Pères chrétien, Robert et Gilbert missionnaires de la compagnie
de Jésus du collège de Poitiers, cette cérémonie a été solennellement faite en
présence de plusieurs de Messieurs les curés et autres prêtres de ce canton,
d’un peuple très nombreux ".
Signé:
Gouin curé de St.Georges de Noisné, Brissonnet archiprêtre de St.Maixent curé
de Saivres
Cette croix, n’existe plus aujourd’hui. Elle fut démolie en raison de sa vétusté aux environs de 1960 sur ordre de la municipalité.
La Chapelle Andrault
Au environ du XV° siècle, dans l’ancien cimetière de St.Maixent, une chapelle fut édifiée par une certaine Dame Andrault de la paroisse de Saivres et nantie d’un revenu de quarante livres. Cette chapelle a été dédiée à Notre-Dame, et l’autel à Saint Maur. L’autel a dû être ramené dans sa paroisse d’attache en 1911 au moment de la deuxième extension des limites de la ville de St.Maixent littéralement étouffée par les paroisses avoisinantes. En 1740, elle valait 140 livres de ferme. Cet autel fut placé sous le clocher de l’église aménagé à cet effet où l’on peut le voir actuellement.
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L'autel saint Maur------------- Gisant d'Isabeau de Verrières dans l'église
Isabeau deVerrières
Jusqu’en 1872, ce fut sur le bas-côté gauche de l’église de Saivre, en se plaçant face à l’Evangile, bas-côté datant du XII° siècle, qui abrita ce tombeau, lequel avait recouvert jusqu’alors les restes de celle en l’honneur de laquelle il fut jadis élevé.
L. Levesque, voyait dans ce gisant le tombeau d’une dame Andrault. L.T.Redien nous dit : " Je n’ai jamais partagé son avis, attendu que la chapelle en question se trouvait sur le territoire de la ville de St.Maixent et que ledit tombeau de Saivre est antérieur à l’époque qu’il lui assignait.
J’ose
pencher pour le mausolée ` d’Isabette de Veireire ` (Isabeau de Verrière) Dame
de la Tine, et bienfaitrice de l’église de " Sayvre ", qui
vivait à la fin du XIII° siècle, époque qui coïncide avec les particularités
qui lui permettent de déterminer la date approximative du gisant ".
En 1872, après avoir pris la décision de restaurer et d’agrandir l’église, le gisant fut transporté dans le cimetière où il fut ` oublier ` pendant plus d’un siècle.
Un éminent historien de la région, Louis Théophile Redien , s’émut de cet oubli, mais laissons le plaider dans son article : " Une Pierre qui s’éffrite "
- " Il est au milieu du vieux cimetière communal de Saivre, perdu parmi les tombes simples et relativement modernes, un imposant et antique ` gisant ` cruellement atteint par le temps, qui achève sa destruction dans l’oubli navrant.
Ce
tombeau, taillé et sculpté dans un bloc de calcaire dur du pays, quoique sans
date et sans épitaphe, appartient par ses particularités au XIII° siècle.
Vu
de côté, sa silhouette forme un chaperon arrondi à piédouche droit. Le socle
étant enterré, une partie seulement du piédestal est visible sur une hauteur
moyenne de quarante centimètres.
Sur
sa longueur totale qui atteint 1m.57, se détachent six arcatures ogivales à
tores égaux à 7 cm.de pourtour.
Chaque
arcature protège un délicat faux creux trilobé à fond plat de 4 mm. de
profondeur et de 6 mm. de largeur aux deux points de jonction lobale. Cette
partie du monument est surmontée d’un cavet droit circulaire de 6 cm.
d’épaisseur, lequel supporte une plate-bande ou table de 1m.68 de long sur 0
m.52 de large et 0 m.08 d’épaisseur. Un cavet renversé de 5 cm. considéré comme
faux couvercle, fait bordure au deuxième plan de l’oeuvre constitué par le
gisant même. Vu par le bout, le tombeau en question, possède les mêmes
dispositions et dimensions d’entablement de pourtour que les latérales. Seule
la partie support diffère.
Les
arcatures simples des côtés sont remplacées par une unique arcature bilobée et
redentée de 7 cm. abritant une gracieuse croix trèflée de lys.
Cette
première partie de l’oeuvre appartient bien à l’art gothique, mais ne permet
pas d’en préciser le siècle. Il n’en est pas de même du second plan, qui
s’offre aux regards sous l’aspect d’une noble Dame du XIII° siècle en pose de
cadavérique repos, les mains jointes sur la poitrine, la tête reposant sur un
coussin mis en travers de 0m.36 de long, 0m.23 de large et 0m.08 d’épaisseur.
Une comparaison raisonnée des modes du XIII° et du commencement du XVI° siècles, les deux seules qui ont une analogie capable d’induire en erreur, peut permettre de déterminer la date de l’oeuvre qui nous intéresse.
La
robe de la statue du monument funèbre de Saivre, est d’ampleur moyenne, retenue
à la taille par une cordelière. Elle diffère de la mode inaugurée par Anne de
Bretagne, en ce sens que cette dernière se rétrécissait et moulait les hanches
par échancrures sans ceinture, alors que dans la statue qui nous occupe, c’est
par plissement que s’opère le moulage.
La
mode d’Anne de Bretagne, était longue, même traînante, elle cachait les pieds.
Celle du XIII° siècle laissait apparaître le chausson ou sobret.
Si
le corsage pour le moulage du buste dans chacune des deux modes s’harmonise
avec la jupe, les manches diffèrent d’une façon sensible. Celles du XIII° sont
collantes, celles du XVI° sont bouillonnées et tailladées.
Si aux
deux siècles en question la coiffure était la même, sous Philippe-le-Hardi, les
nobles dames portaient sous leur toquin un long voile de dos descendant presque
jusqu’en bas de la robe, alors que sous Anne de Bretagne, le voile était
supprimé et remplacé par un couvre-nuque et même un court ruban noué de
différentes façons en bas dudit toquin.
Enfin,
remarquons encore que l’art gothique du XIII° siècle sans être absolument
l’antagoniste du réalisme étrusque, était cependant, au point de vue religieux
en général et au point de vue funèbre en particulier, empreint d’une certaine
sévérité. Le décolleté n’existait pas. Le corsage arrondi cachait la gorge.
Au
XVI° siècle, la chemisette carrée sans découvrir la poitrine de la noble dame,
lui donnait un air plus coquet
De
ce qui précède, il en résulte que l’oeuvre qui nous intéresse respire dans sa
pureté le siècle assigné.
Le
gisant de Saivre fait une taille de 1m.66 se décomposant comme suit: Du sommet
du toquin aux épaules, 0m.29, des épaules à la ceinture 0m.39, de la ceinture
aux pieds, 0m.98. Ce sont là des proportions féminines nature, pour nous servir
de termes usités en sculpture.
Ce
monument est sans conteste une oeuvre d’intérieur, comme d’ailleurs tous les
gisants. Comment se fait qu’elle soit actuellement exposée à toutes les
intempéries?
L’explication
en est simple et incontestable.
Donc
en 1872, les travaux de restauration de l’église exigèrent son déplacement. Par
les soins du conseil presbytéral et d’un commun accord avec la municipalité, il
fut enlevé de l’emplacement qu’il avait toujours occupé et transporté
" provisoirement " dans le cimetière par respect
" aux fonctions indicatrices de la pierre ".
Et
depuis, comme en bien d’autres cas différents, mais d’ordre administratif, le
provisoire est devenu définitif et l’oeuvre d’art, momentanément déplacée avec
égard, a été abandonnée et totalement oubliée.
En
mars 1914, je l’avais signalé à la Société historique et scientifique des Deux
Sèvres... Mais deux mois après, survint la Grande Guerre. Ce fut l’arrêt de
toutes activités artistiques, l’oubli de tous les projets élaborés...Et le
tombeau du cimetière de Saivre a lui aussi souffert du temps qui mord, ronge,
détruit.... ".
Au cours de la réunion du Conseil Municipal du 2 février 1929, et sous la pression de la Société Historique de Deux Sèvres, le Conseil consent que le gisant à demi enterré dans le cimetière, soit réintégré à son emplacement primitif dans l’église. La Société Historique sera pressentie pour que les travaux soient exécutés par une compétence et pour obtenir, si possible, une subvention.
Il est malheureux de dire aujourd’hui qui a fallut attendre 1976 pour voir, enfin, revenir à sa vraie place, ce magnifique gisant durement éprouvé par plus d’un siècle d’exposition à toutes les intempéries. En effet c’est en 1976 qu’il fut ramené dans l’église et placé, non pas à sa place d’origine, mais sous le clocher devant l’autel St.Maur de la chapelle des Andrault dont il était question plus haut. Peut être aussi y eut-il eut un désir de soustraire aux regards cette dégradation due à l’insouciance, l’ignorance des élus et des habitants de la commune qui ne voyaient, dans ce gisant qu’une " grosse pierre " quelconque, mais je pense qu'il fallait enlever cet "objet" encombrant pour transformer le cimetière désaffecté en terrain constructible.
Le 23 mars 1996, après décision du Conseil Municipal, le gisant est extrait de dessous le clocher, sorti de l’église pour un nettoyage et remis à sa place d’origine, c’est à dire dans l’aile gauche en regardant l’autel à l’emplacement où sont censés reposer les restes de la défunte.
Le Monument aux Morts
Au cours de la réunion du conseil municipal du 24 août 1919, Monsieur le Maire propose l’érection d’un monument à la gloire des morts de la Grande Guerre. Le projet est accepté à l’unanimité, mais devant le coût auquel la commune ne peut faire face, une souscription publique est lancée.
Le prix de revient est d’environ 7000 francs. La souscription publique a rapporté 2653 francs
La somme de 8000 francs est nécessaire pour l’achat, l’implantation du monument et l’enclos. Dans ce prix est inclus la plaque dédiée au capitaine Pinet, instituteur à l’école de Saivres, tombé au Champ d’Honneur en 1916.
Le choix de l’emplacement est arrêté à l’éxédent communal au carrefour des C.D 24 et 130.
L’inauguration du monument eut lieu le 24 juillet 1921.
Les plaques portent les noms de soixante cinq enfants de Saivres tombés au Champ d’Honneur au cours du conflit de 1914 - 1918 dont le capitaine Pinet qui fut directeur adjoint de l’école communale et de sept au cours de la guerre1939 - 1945.
En 1920, il est proposé à la commune, comme trophée de guerre: une mitrailleuse allemande, deux obus de 155, deux obus de 220, deux obus de 270. Ces obus ont entouré le monument jusqu'à son déplacement en 1988.
Le Monument aux Morts a son emplacement d'origine---Cérémonie du 11 Novembre (2002)
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