Saivres en 1740
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Antoine Garran, Sr. De la Rebillardière, receveur des tailles de l’élection de St.Maixent de 1727 à 1745, nous présente, quarante deux années après Samuel Levesque,dans son mémoire sur l’élection de St.Maixent et dans les Détails concernant les paroisses de Saivre et de Ste. Eanne, la paroisse de Saivres comme suit:
" La paroisse de Sayvre est située quant à l’église à un quart de lieu de la ville de St.Maixent. Son extrémité joint ladite ville et la moitié du faubourg Chalon de ladite ville où l’on passe pour aller à Nyort et de ladite paroisse, ainsy que le chemin qui borde les murailles de St.Maixent depuis la maison de l’Ecu jusqu’au cimetière que l’on trouve à gauche en allant à Nyort. Le nombre des habitants de ladite paroisse sous différentes époques est évalué après meur examen à cinq personnes par feu ou chef de famille et est contenu, ainsy que celuy des baptêmes, mariages et morts dans la carte suivante pour en voir d’un coup d’oeil la différence, sçavoir:
Années Feux Habitans Baptêmes Garçons Filles Mariages Morts
1736 443 1715
45
18 27
8 1 5
1700 370 1850
63
36 27
13 21
1684 346 1730
29
13 16
6 27
La
diférence, qui se trouve dans le nombre des habitans de ces trois époques
n’est pas grande, et ce qu’il y a de surprenant c’est que l’année 1700 ait
plus d’habitans que l’année 1684, car, à penser humainement, il est certain
que la supression de la religion P.R. (Prétendue Réformée) auroit deu faire
une grande brêche en 1700 à la quantité d’habitans dans ladite paroisse, où
il y avoit un prêche qui s’y éstoit réfugié lorsqu’il fut chassé de la ville
de St.Maixent, refuge que ceux de cette croyance avoient choisy parce que
la campagne de cette paroisse en estoit très remplie et sur quoy je ne feray
aucune observation.
Je remarqueray seulement
que si les baptêmes, mariages et morts paroissent moins nombreux en 1684,
les actes de ces évenements ne se passoient pas tous dans l’église catholique,
et que les supots du prêche gardoient un registre à cet égard de ceux de leur
religion de diverses paroisses, mais ce registre est si mal tenu que l’on
a pu y distinguer ceux de ladite paroisse de Sayvre. J’observe qu’une boissellée
de terre, mesure de St.Maixent qui a lieu dans cette paroisse, contient quarante
toises de long de dix toises de large, et qu’une boissellée de terre est une
quantité qui peut recevoir en semence un boisseau de froment pezant quarante
huit livres poids de marc.
Et après cela je dis que
ladite paroisse de Sayvre a en maisons, jardins, terres incultes, prés, bois,
vignes, chemins et terres en rapport,: 18 652 boissellées.
Déduction faite des terres
non rapportantes, soit: 4 263 boissellées, il reste 14389 boissellées
de terres rapportantes.
Terres labourables,
8 442 boissellées, sçavoir: 2 180 b. en plaine, sujettes au sixième et au
dixième pour droit de terrage, et outre cela la dixme écclésiatique au douzième,
desquelles terres un tiers repose tous les ans, cy: 2 180 b. 6262 b. en gastine,
sujettent pour la plupart au dixième pour droit de terrage, et au douzième
pour la dixme écclésiastique, desquelles terres moitié repose tous les ans,
cy: 6 262 b. Reste : 8 442 b. Sur quoi il faut déduire: Le tiers des
terres en plaine reposant tous les ans 726 b. La moitié des terres en gatine
reposant tous les ans, cy: 3 131 b. soit: 3 857 b. Il reste qui se sème tous
les ans : 4 585 boissellées.
Produit en bled des terres de l’autre part:
770 b. en froment,rapportant
année commune cinq pour un, 3 850 boisseaux
1 665 b. en seigle, rapportant
année commune sept pour un 11 655 b
250 b. en méture, rapportant
année commune cinq pour un 1 250
boisseaux
340 b. en orge ,rapportant
année commune sept pour un
2 380 b
500 b. en baillarge rapportant
année commune sept pour un 3500
b
260 b. en pois ronds
et autres grains de même espèce
rapportant année commune cinq pour un
1 300 b
800 b. en avoine rapportant
année commune huit pour un
6 400 b
----------
30 335 boisseaux
Sur quoi il
faut déduire pour les semences 4
485 boisseaux
_______
Reste pour
la consommation année commune 25
750 boisseaux
Le boisseau de froment pesant quarante huit livres, poids de marc, et les
autres grains à proportion.
(La boissellée à Saivres
est de 15,195 ares. Le boisseau du minage de Saint Maixent est de 3 décalitres
079. Le boisseau du mardi de Saint Maixent est de 2 décalitres 737).
La
paroisse est habitée par 1 715 personnes compris les petits enfants, lesquelles
peuvent consommer chacune l’une portant l’autre vingt boisseaux de bled, mesure
dudit lieu, le tout revenant à : 34 300 boisseaux le produit net de la paroisse
est de 25 750 boisseaux. Manque année commune 8850 boisseaux.
Ce manque provient de ce
qu’il y a dans cette paroisse une grande partie du faux bourg de St.Maixent
qui est considérable qui en dépend, et qui donne beaucoup plus d’habitans
que dans les autres paroisses qui n’ont que des villages.
Il y a dans ladite paroisse
un ruisseau appelé `La Geure` qui ne coule que six mois de l’année, sur lequel
il y a trois moulins à bled de chacun une roue qui ne tourne que quatre mois
de l’année faute d’assés d’eau dans les autres huit mois.
Il y a aussy sur ce ruisseau
trois ponts: Celui de Beauregard, assés beau et bon, servant pour le passage
des troupes qui vont de St.Maixent en Bretagne, à Chandeniers et routte; plus
le pont de Maunay, qui auroit besoin d’estre élargit surtout pour le temps
des grandes eaux, lequel pont sert pour le passage des troupes et autres qui
vont de St.Maixent à Parthenay et routte, et enfin le pont de Sayvre servant
pour aller de St.Maixent à l’église de Sayvre et village du canton, très utile
à cause de l’étendue de la paroisse, cependant très dangereux dans le temps
des grandes eaux, où il arrive quelque fois des accidents aux plus hardis
qui veulent se risquer, surtout après avoir pris au marché de St.Maixent où
ailleurs quelque coup de trop de la liqueur qui en ce cas fait chanceler la
teste et les jambes; il serait très utile d’y faire une grande réparation,
qui cousteroit, ce l’ingénieur pourroit examiner dans l’une de ses tournées.
Les artisans (non compris
ceux du faux bourg de St.Maixent que l’on regarde comme faisant portion
de la ville de St.Maixent ) consistent:
4 maréchaux qui peuvent
gagner chacun 15 sous par jour qu’ils travaillent en se nourrissant.
2 charpentiers, idem, 12
sous chacun idem
4 maçons, idem, 12 sous
chacun idem
3 cardeurs, idem, 6 sous
chacun idem
2 sabotiers, idem, 10 sous
chacun idem
3 tailleurs d’habits, idem,
5 sous chacun idem
Mais, ces artisans
cultivent en outre quelques morceaux de terre n’ayant pas toujours à travailler
de leur mestier.
Il y a 900
boissellées de vigne de la mesure sudite, lesquelles sont peu de rapport.
Elles doivent, les unes le quart, les autres le cinq, d’autres le dixième
au douzième pour droit de terrage et toutes généralement à dixme au douzième.
Ces charges causent quelles sont fort négligées et qu’il ne se receuille guère
que 450 barriques de vin de 250 pintes chacune mesure de Paris, année commune
et de mauvais vin. (La pinte de Saint Maixent est de 1 litre 190).
Il y a environ
1 000 boissellées de pasty, que l’on compte afin de cadrer au total pour 967
boissellées, qui servent à faire pacager les bestiaux de la paroisse. Il y
a environ 1 580 boissellées de pré, dont la moitié au moins appartient d’autres
habitans qu’à ceux de la paroisse et rapportent environ 750 livres de foin
par boissellée. Il y a 2500 boissellées de bois taillis, qu’on coupe moitié
tous les sept ans et moitié tous les neuf ans, ce qui fait qu’il y a en coupe
tous les ans 317 boissellées de bois qui produisent aussy par année 27 miliers
de mauvais fagots de brouille, et 8 miliers de fagots marchands, à trois livres
le cent de fagots marchands.
Il a été dit qu’il y a 3
500 boissellées de terre incultes ou gastées par la fougère ou autres mauvaises
production. Un tiers de ces terres pouroient se semer ou se planter en bois,
le restant est si aride, n’y ayant pas deux doits de terre que l’on ne peut
en faire aucun usage. Il ne faut point compter sur d’autres productions de
la terre comme pommiers, pruniers et noyers ruinés depuis l’hiver 1709, n’y
ayant à présent, ainsy que dans les autres paroisses, de tous ces fruits que
pour l’éspèce et non pour la quantité.
Il n’y a d’autre
industrie dans la paroisse que la culture des terres, et la vente de quelques
bestiaux, comme boeufs servant au labourage, vaches, moutons brebis, chevaux
et jumens pouliniaires, allant plus souvent au baudet qu’au cheval, lesquels
bestiaux vivent des pastys et des foins des prez détaillés ci-dessus appartenant
aux habitans de la paroisse, ce qui produit un léger profit qui ne suffit
pas pour acheter le bled qui se receuille de moins pour la nouriture des habitans.
Et pour donner une idée
de ce commerce de bestiaux, l’on avance que dans une métairie affermée trois
cens livres, il peut y avoir quatre boeufs pour le labour que l’on vend quelque
fois le prix qu’ils coûtent et quelque fois à perte et quelques fois à peu
de profit, il peut y avoir aussy deux vaches, plus 30 à 40 moutons,
plus deux juments pouliniaires.
Il n’y a d’autres laines
que celles des brebis et moutons dont il vient d’estre parler. Il n’y a aucune
fabrication, si ce n’est dans le faux bourg de St.Maixent, consistant en bas
et serges, dont il a esté parlé dans le mémoire concernant la ville de St.Maixent.
Le débit des denrées se fait dans la ville de St.Maixent, et celui des bestiaux
aux marchés de la Mothe-St.Heraye et aux foires de Champdeniers, Nyort, Augé,
Cherveux et St.Néomaye.
Il n’y a aucune foire ni
marché dans la paroisse
Il y a en outre le chemin
le long des murs de St.Maixent, de peu d’étendue, un chemin de St.Maixent
à Parthenay qui traverse la paroisse, un autre de ladite ville à Chandeniers,
et environ une vingtaine de chemins de commodité.
. M. Boucher est curé de
ladite paroisse, dédiée à Saint Pierre. Le mesme curé est aussy archiprestre
de St.Maixent, et cette cure a ce grade, par la raison qu’elle est à
la nomination de M. l’évesque de Poitiers, et que celles de St.Maixent sont
à la nomination de l’abbé de l’abbaye dudit St.Maixent.
La cure peut avoir en dixmes
et complans 1 000 livres de rente, et il y a un vicaire, dont la rétribution
en argent s’impose, le curé luy faisant son party bon d’ailleurs.
MM. du chapitre de
Nostre-Dame de Poitiers ont une dixme de 45 écus de ferme.
Les religieuses Bénédictines
de St.Maixent ont 6 à 700 livres de ferme en terrages qu’en une métairie appelée
le Petit-Magnou.
La chapelle Andrault, dédiée
à Nostre-Dame, scituée dans un des cimetières de St.Maixent, hors de ladite
ville, est dans ladite paroisse de Sayvre. Elle vaut environ 140 livres de
ferme. C’est un Mr. Girardon, curé du costé de Chizé qui en est titulaire,
et c’est la famille de Mr.Pavin, lieutenant- général de St.Maixent et subdélégué,
qui y présente.
Le fief de la Voute et celui de la Cour de Sayvre appartiennent aux religieuses
Bénédictines de St.Maixent,et peuvent valoir, les deux, 440 livres de ferme.
L’hospital de l’ausmonerie des femmes de St.Maixent, a dans ladite paroisse
environ 350 livres de rente, tant en terres labourables, prés, que cens et
rentes.
Mr. le comte de Blet, demeurant à Paris, est le plus qualifié seigneur de
la paroisse; ses biens consistent en un logis, prés, rentes nobles, terrages,
dixmes, complans et bois, le tout pouvant valoir 750 livres suivant le dixième
de 1736.
M. de Bissy, demeurant à
Paris, est aussi un seigneur très connu, il a dans ladite paroisse, la Cour
de Lugné, une métairie, des rentes nobles, terrages, complans et dixmes, vallant
784 livres de ferme.
M. de l’ Herbaudière demeurant dans ladite paroisse, possède le logis de l’Herbaudière
et préclotures qui peuvent valloir avec cinq métairies, rentes et terrages,
dixmes et complans la somme de 2 200 livres par année. (M.de l’Herbaudière,
mort depuis 1 736, . M d’Orfeuille, demeurant à Nyort, est à présent propriétaire).
M.de l’Artuzerie, demeurant dans ladite paroisse, occupe le logis de Chisseré
et préclotures, qui peut valoir, avec la métairie dudit lieu et quelques complans
de vigne, 400 livres de ferme.
. M.Joulard, fils de M.de
Lartuzerie cy-dessus, possède la dixme inféodée de Payré, avec une petite
métairie valant 120 livres
M. de Boisgrollier, demeurant
élection de Poitiers, possède le logis de Beauregard et préclotures, avec
un droit de complan et une métairie, ce qui peut valoir environ 5OO livres
de rente
M. Thieriat, demeurant à
Poitiers, possède la chambre de Lugné et le fief de Vix, avec plusieurs cens,
rentes, prés, complans et deux métairies valant en tout 600 livres
La dame de Vetat, à présent
en Languedoc, possède le logis du Magnou avec une métairie, valant le tout
750 livres de ferme
. M. de la Bobetière d’Auzy,
demeurant à Nyort ou aux environs, possède le logis noble de Saugé et préclotures,
avec une métairie, cens, rentes et terrages, dixmes et complans, valant 700
livres de revenu.
M. Jacques de Chiré, demeurant
élection de Poitiers, possède le fief de la Blanchardière, métairies et dépendances
valant 675 livres de revenu
M. de Linazay, demeurant
du costé de Civray, possède le fief de Peyré avec une métairie, le tout valant
400 livres
. M. Davailles possède à
cause de sa maison d’ Availles, paroisse de François, les rentes nobles de
Peyré, qui doivent faire partie du détail de ladite maison donné dans ladite
paroisse de François.
M. de la Roche de Vilaine,
au service dans la maison du Roy, possède, à cause de sa seigneurie de Vilaine,
scituée paroisse d’Azay, plusieurs complans qui peuvent valoir 400 livres
par année, et qui doivent faire partie du détail de ladite maison donné dans
la paroisse d’Azay.
Il y a le logis noble de
la Roche de Nède, consistant en maison, précloture, métairie, cens, rentes,
complans, prés et bois, valant le tout 950 livres de revenu taxé aux taillables
et possèdé par la demoiselle La Roche Daguin, taillable, comme tutrice de
son fils.
Il y a la dixme inféodée
de la Briaudière, qui est au 36 ème, de valeur de 30 livres, laquelle appartient
à François Bardon, habitant taillable.
Il y a le fief de Monteru
et dépendances, vallant 300 livres de ferme, apartenant à des mineurs qui
seront taillables s’ils ne change d’estat.
Il y a le fief et dixme
des Biards vallant 15 livres de ferme, appartenant au Sr. Bonnan, taillable
de St.Maixent.
Il y a le fief
de Préchapon, vallant ledit fief 30 livres de ferme appartenant au Sr.Collombier,
taillable, demeurant à St.Maixent.
- Tous les seigneurs cy-dessus
n’ont tout au plus que moyenne et basse justice. Il n’y a ny plaids, ny prisons.
L’on vient plaider à St.Maixent, et la haute justice de cette paroisse apartient
à la baronnie de St.Maixent, si ce n’est quelques fiefs qui sont de la baronnie
de l’abbaye de St.Maixent, pour ce qui en relève, et d’autres qui sont de
la baronnie d’Aubigné et Faye, aussi pour ce qui en relève.
Il y a dans ladite paroisse
un gentilhomme, un garde-étalon, un brigadier et un archer de la maréchaussée
qui ne sont point à charge à la paroisse, et l’on ne connoit aucun autre prévilégié
qui soit habitant. Le garde-étalon a 100 livres de taille, et il n’en est
pas revenu de plainte de la part de la paroisse.
Les impositions de cette paroisse pour l’année 1736 montent ,sçavoir :
La
taille, à
5845 Livres.
La capitation,à
2409 Livres
9363 L. 10 Sols
Le fourrage, à
1032 L. 1O Sols.
Les hopitaux,à 77
Livres
L’ustancille,à 1404
Livres
Le dixième tant privilégié
que taillable, à 2484
L. 16 Sols
Les décharges montent à 219L.
03 Sols
----------------
Reste Cy
2265 Livres. 13 Sols
2265. 13 Total: 13 033 Livres. 3 Sols.
En 1684, il y avoit pour
toute imposition 4930 livres de taille.
Fait à St.Maixant, le 19 juillet 1740 "
Le colombier de la Cour de Saivres (1609)
La Ligueure
Nous
avons parlé du ruisseau arrosant la paroisse " Le Ligueure ". Ce
ruisseau, affluent de la Sèvre Niortaise a un nom assez mystèrieux.
Selon Guy Pillard dans " LA MYTHOLOGIE DES DEUX SEVRES " :" Nous avons sur le territoire
du département une rivière affluente de la Sèvres Niortaise, La Ligueure,
qui pourrait avoir la racine ` LUG ’ comme
la Loire (lig-ara= eau de Lug).
Sachons que LUG était un dieu, même un grand dieu des `Ligures’ , peuple qui
aurait occupé l’occident atlantique avant l’arrivée des Celtes. Ils auraient
été les derniers néolithiques. Si l’interprétation est exacte, La Ligueure
serait une rivière sacrée. Rappelons qu’elle est encore appelée `Liguaire’.
C’était " aqua Igoria " en 1093, ruisseau de " Liguyre
" en 1375, " Leiguère", "Leguyre" en
1477, "Legueure" en 1562, "Legeuyre" en
1584,"Ligueure" en 1666, " La Gueure"
(dictionnaire des D.S par Dupain).
" L’étymologie
surtout la toponymie présente toujours de rapprochements alléchants à côté
d’incertitudes souvent insurmontables; et Ligueure, peut être Guirande, pourraient
avoir la même origine, Geure, Gueure sont des termes, en dialectes locaux,
désignant le ruisseau ". L’orthographe
des noms propres n’existant pas, on écrivait d’après la phonétique, ce qui
fait que La ou Le Ligueure est devenu dans la bouche des habitants: La ou
le Geure ou la ou le Gueure. En 1883, d’après Lukomski, Ligueure = petite
rivière. Cependant, on a donné à ce ruisseau un autre nom " Chambon ".
Pourquoi ?
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A gauche: La Ligueure au Pont vers 1910. A droite: Une crue de la rivière au Pont de Saivres
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